En Sud-Charente

2003 à 2009


Nous avons décidé en février 2003, subitement, de quitter notre appartement de Bourg-la-Reine, pour nous rapprocher de deux de nos filles implantées durablement l'une au sud d'Angoulême, l'autre en Saintonge.
Nous avons alors acquis une propriété qui nous convenait, comprenant une vaste maison de plein pied, avec une belle véranda et une piscine de 12 métres, sur un terrain plat de 35 ares, un peu trop en longueur. Dans un quartier calme de la petite ville, mais assez proche des commerces. Nous emménageâmes en août 2003.
On remarquait comme arbres existants un énorme tilleul argenté, et un groupe de gymnocladus très développés, un albizzia vieux, un néflier du Japon, deux cerisiers anciens, trois cèdres de l'Atlas de trente ans environ, et quelques arbres plus modestes, tuya, genévrier, un gingko jeune, un figuier à fruits noirs et plusieurs bouquets de laurier nobilis. Il y avait aussi de très grands frênes en bordure du terrain côté sud et ouest, ainsi que des arbustes à fleurs, lilas, seringats, cognassiers du Japon, bignone, et rosiers. Trois larges souches au ras du sol témoignaient des dégâts qu'avaient subi les arbres de la propriété du fait de la tempête de décembre 1999.
L'année suivante je pus acheter une parelle de terrain attenante, puis en 2005 une autre, portant la superficie de la propriété à plus de 62 ares, avec une forme bien plus agréable, largeur comparable à la longueur. Ces deux apports de terrain, une fois nettoyés, portaient quelques arbres anciens conservés, deux cerisiers, deux gros bouquets de noisetiers, deux robiniers, un érable sycomore, deux bouquets de cornouillers, deux noyers, un pommier, et un bosquet de pruniers sauvages.
Je m'empressai, dès l'automne 2004, de faire quelques plantations, que j'ai complétées les années suivantes, en profitant de l'achat de la deuxième parcelle pour tracer des allées d'un parc spacieux :

  • deux mûriers, noir et blanc,
  • un tulipier de Virginie,
  • un savonnier,
  • un sapin d'Espagne,
  • un liquidambar,
  • un tamaris d'été,
  • un maronnier à fleurs roses,
  • deux lagerstromias,
  • deux ptérocaryas,
  • un aulne impérial,
  • un sophora,
  • un plaqueminier,
  • un clérodendron,
  • un grand cyprès Lambert.

Au fil des années, on a vu disparaître l'albizzia, en fin de vie, et l'un des robiniers. On a planté en place un eucalyptus, et un robinier à fleurs roses. Deux rejets du clérodendron ont été plantés, ainsi que deux rejets des gymnocladus et un noyer sorti dans une plate-bande replanté ailleurs. On ne prévoit plus d'autre plantation pour le moment.
Les gymnocladus, proches de la maison, produisent un ombrage dense et frais, très agréable l'été. Ce sont des sujets mâles donnant de petites fleurs en début de printemps, juste après la sortie des feuilles. Ces arbres paraissent très vigoureux, et se propagent dans le voisinage par les racines traçantes. Il y a trois troncs anciens et deux baliveaux en croissance.
Le clérodendron donne en été des fleurs nombreuses, durables, très odorantes.
Le tulipier de Virginie, le sophora, et les deux ptérocaryas n'ont pas encore fleuri ou fructifié. Le savonnier a commencé à fleurir sérieusement en 2009, et donne un feuillage doré à l'automne.
Le robinier rose, bien que très jeune a donné une magnifique floraison.
Le liquidambar, attaqué par l'écorce par un lapin, a failli disparaître. Il subsiste une touffe qui repart des racines.
L'aulne atonne les visiteurs, par son feuillage très découpé. Il pousse,sans avoir encore fructifié (cônes).
Le plaqueminier, a donné des fruits très vite, mais a été durement touché par une gelée de printemps en 2007. Cette année il a donné de beaux fruits (des kakis).
Le cyprès, planté déjà âgé et de belle taille, a poussé et dépasse maintenant en hauteur le toit de la maison, avec une forme pyramidale parfaite. Il fait écran à une construction voisine trop massive.


Pierre Billaud (Octobre 2009)